Le nouveau responsable de notre département CVS et Consulting à Lausanne nous livre ses premières impressions, 2 mois après son arrivée chez Amstein+Walthert.
A+W : David, quel a été votre parcours professionnel ?
D.F. : Je suis originaire du Lavaux. Ingénieur EPF, j’ai consacré l’essentiel de ma carrière au secteur de l’énergie. Après 2 ans passés aux Philippines dans la production d’énergie, j’ai travaillé durant 7 ans pour un bureau d’ingénieurs romand, où j’ai été en fonction à Lausanne puis à Zurich durant 3 ans. J’ai rejoint Amstein+Walthert au mois de septembre de cette année. Mon expérience alémanique m’a amené à maîtriser l’allemand et le suisse allemand.
Quelle est votre attribution au sein du bureau ?
Je suis chargé de diriger le département lausannois qui regroupe le CVS et le Consulting.
Au-delà des dossiers classiques, nous développons une activité de conseil dans des domaines spécifiques, notamment l’acoustique, la physique du bâtiment, la qualité de l’air intérieur, les réseaux de chaleur. Nous réalisons également des audits multi techniques sur des projets de rénovation ou de transformation dans le bâtiment et l’industrie. Ces missions, si elles sont moins représentatives en matière de CA, concourent à renforcer notre leadership dans ces domaines pointus.
Quels objectifs poursuivez-vous ?
Je vais me consacrer à la croissance de nos affaires dans notre core business CVS, mais également dans le consulting, que nous ne valorisons pas assez, selon moi.
J’ai aussi la responsabilité de parfaire notre organisation interne afin de gagner en productivité.
Nous travaillons dans un secteur où la compétitivité est cruciale. Nous devons constamment améliorer nos processus pour maintenir le niveau de qualité et de créativité attendu par nos clients au prix du marché.
Connaissant bien la Suisse alémanique, je souhaite également stimuler les échanges entre les pôles romands et outre-Sarine.
Quels avantages pensez-vous retirer du partage des savoirs à l’échelle du groupe ?
Nous devons capitaliser sur notre expérience globale afin de gagner en efficacité et augmenter sans cesse notre compétitivité.
L’innovation interne comme externe sera notre levier de croissance ; en gardant notre avance technique et technologique, nous renforcerons notre leadership sur un marché extrêmement compétitif.
Sur quels aspects sera-t-il important d’investir à l’avenir ?
Le BIM est assurément l’un des grands sujets d’avenir.
Nous n’en sommes qu’aux débuts de cette technologie et savoir-faire qui apportera des progrès immenses à notre secteur d’activité. L’ingénierie manipule une somme considérable de données techniques et financières. Notre futur passera, je le crois, par le stockage, l’accès et l’exploitation de ces données. Je prends le pari qu’à terme, notre groupe recrutera encore davantage de spécialistes du BIM et de la gestion de données.
Quels projets gérez-vous actuellement ?
Nous travaillons sur deux dossiers d’envergure, le premier pour un acteur majeur dans la pharma, le second pour la création d’un nouveau quartier mixte dans l’Ouest lausannois. Dans les deux cas, nous intervenons sur la partie CVSE.
Dès le mois de janvier, notre département comptera 18 collaborateurs ; nous vivons une croissance maîtrisée, qui nous conforte dans la politique d’excellence du groupe.