Le travail, pourvoyeur de bonheur ?

« Notre bonheur ne consistera jamais dans une pleine jouissance, où il n’y aurait plus rien à désirer ; mais dans un progrès perpétuel à de nouveaux plaisirs et de nouvelles perfections ».

Je souscris à l’énoncé du philosophe mathématicien Leibniz : le bonheur est une dynamique. Récemment, l’éveil des consciences face à la menace environnementale, mais aussi les nouvelles priorités – sociétales celles-ci – des jeunes générations, accélèrent la transition du monde économique vers plus d’éthique. Depuis quelques années en effet, les entreprises et les organisations visent la cohabitation du bien-être et de la performance dans l’instauration d’un cadre de travail heureux. Je pense pour ma part que si le bonheur ne se décrète pas, il est possible de le favoriser en se faisant les agents d’un accomplissement personnel supérieur au plan de carrière.

Liberté, science et conscience

Par les modes de fonctionnement et de communication qu’elle a tout à coup imposés, la crise sanitaire a renforcé le questionnement de nombreux salariés et salariées sur la contribution du travail à leur propre équilibre. Sachant que l’activité professionnelle répond principalement à la nécessité de gagner sa vie, il est vrai que nous pourrions la considérer comme une contrainte. Une contrainte devenant cependant une indéniable source de satisfaction et d’épanouissement lorsqu’elle est animée de passion, nourrie de curiosité, de changements, d’efforts employés à la poursuite des apprentissages et à l’augmentation des connaissances.
Ce contexte, nous le réunissons au sein d’A+W, où nous participons concrètement à l’évolution vertueuse de l’urbanisation, au développement et à l’application de technologies réduisant la dépense énergétique, augmentant le confort des usagers et usagères et préparant un legs responsable aux générations futures.

Le télétravail, une nouvelle donnée à réguler

Durant cette longue période où nous avons observé les recommandations et obligations de télétravail fixées par les autorités, chacun et chacune de nous a pu gagner en autonomie et mesurer son apport concret à la réalisation des engagements pris par notre entreprise. La crise Covid-19 n’a pas engendré de nouveaux schémas, elle n’a fait que précipiter une réflexion engagée par les organisations sur l’autonomie spatiale, le transport, les codes de représentation.
Pour autant, il ne faudrait pas oublier que dans notre profession, tout repose sur la convergence des compétences et le pouvoir de la concertation technique ou créative.
Nous avons besoin d’un lieu où nos dynamiques s’entrechoquent, se confrontent, s’harmonisent pour engendrer des concepts novateurs, ingénieux et visionnaires. Nos nouveaux bureaux à l’avenue Edmond-Vaucher constituent une plateforme idéale pour cela, notamment au travers de nos départements d’avant-garde : digitalisation du bâtiment, contrôle énergétique, acoustique, pôle hydrogène, projet PCM, pour ne citer qu’eux. Je souhaite ainsi à tous les collaborateurs et collaboratrices, mais aussi à nos partenaires et à nos clientes et clients, un agréable et durable retour en présentiel, et les échanges productifs et passionnés que ne manquera pas d’apporter le rebond des idées.