En 2024, nous avons présenté les activités du groupe Amstein + Walthert axées sur le «S» du sigle ESG; autrement dit, sur les aspects sociaux et sociétaux. Cette année, nous nous consacrons à la dimension environnementale, le «E» d’ESG, et démontrons l’impact de nos projets et activités sur l’environnement. L’objectif global consiste à atteindre le zéro émission nette de gaz à effet de serre d’ici 2050 afin de limiter le réchauffement climatique mondial à un maximum de 1,5 °C. Dans ce con-texte, il est utile pour une entreprise de se doter d’une stratégie pour structurer et de coordonner ses activités et ses mesures.
«Notre engagement commun vise à garantir l’efficacité énergétique, la décarbonation et la durabi-lité des bâtiments tout au long de leur cycle de vie.»
L’expertise environnementale d’Amstein + Walthert se scinde en deux volets:
- L’environnement en général, avec l’objectif de réduire l’empreinte écologique en misant sur les champs thématiques que sont les émissions et la protection du climat, l’efficacité des ressources et l’économie circulaire, la protection de la nature et la biodiversité, et la qualité de l’eau et de l’air.
- L’énergie en particulier, avec l’objectif de faire de la décarbonation une compétence clé du groupe Amstein + Walthert.
«Nous minimisons l’empreinte écologique de notre clientèle de manière globale.»
Depuis 2015, le groupe Amstein + Walthert élabore des rapports de durabilité selon les normes de la GRI et poursuit des objectifs concrets. Ainsi, depuis 2017, nous avons réduit nos propres émissions de gaz à effet de serre (scopes 1 et 2) de 36%, achetons de l’électricité renouvelable et avons électrifié la majeure partie de notre parc automobile.
Toutefois, les projets de notre clientèle représentent notre principal levier. Nous conseillons ainsi les groupes de clientèle suivants:
- Entreprises: élaboration de rapports de durabilité, bilan des gaz à effet de serre et trajectoire de réduction pour l’entreprise ou un produit
- Projets de construction: construction durable, économie circulaire, bilan des gaz à effet de serre, réduction de la chaleur, biodiversité
- Communes: bilan des gaz à effet de serre, monitoring climatique, adaptation au climat, processus général de «Cité de l’énergie»
«Nous décarbonons et participons activement à la conception de l’approvisionnement énergé-tique.»
Près de trois tiers des émissions de CO2 de Suisse proviennent de la consommation énergétique, notamment de la combustion de combustibles et carburants fossiles comme le mazout, le gaz naturel et l’essence. Elles peuvent donc être rapidement réduites en remplaçant ces sources polluantes par des technologies existantes.
Les mesures suivantes constituent de véritables pierres angulaires pour la décarbonation de la consommation énergétique:
- Exploiter le potentiel de l’efficacité énergétique, par exemple en optimisant l’exploitation pendant et après la phase de mise en service, en recourant à des appareils plus efficients, en utilisant les rejets de chaleur et en rénovant l’enveloppe des bâtiments.
- Décarboner les systèmes de chauffage et de refroidissement en identifiant les sources d’énergie renouvelable appropriées et en planifiant le remplacement du chauffage, puis en le mettant en œuvre.
- Assurer l’approvisionnement en électricité renouvelable en optimisant la production énergétique, notamment les accumulateurs locaux, et en choisissant la qualité de courant adaptée pour l’achat d’électricité à partir du réseau.
- Encourager la mobilité verte en favorisant des stratégies de mobilité alternative ainsi qu’en analysant et en remplaçant les parcs automobiles.
«D’un point de vue scientifique, l’électrification du secteur de la mobilité et du chauffage constitue un pilier essentiel de l’approvisionnement de demain en énergie renouvelable à faibles émis-sions.»
Bien entendu, il nous faudra relever un certain nombre de défis. Par exemple, l’électrification et la décarbonation demanderont davantage d’électricité renouvelable produite localement. Sur ces points aussi, le groupe Amstein + Walthert se montre proactif: façades photovoltaïques, centrales solaires dans les Alpes, accumulateurs, ou encore mise en réseau de différents agents énergétiques au sein de l’Energy Hub. Et malheureusement, la compensation des émissions de gaz à effet de serre n’est pas une option. Nous devons véritablement les réduire, pas simplement les compenser.
Il est absolument essentiel de sortir des sentiers battus et d’associer de manière optimale les différentes sources d’énergie. Et ce, au-delà du bâtiment, du site ou de la commune. Ce ne pas parce que le service forestier local identifie un potentiel pour le bois à usage énergétique que celui-ci doit être brûlé sur place. D’autres sources d’énergie, comme les rejets de chaleur de l’industrie et de l’usine d’incinération des déchets, les eaux souterraines ou un lac, sont ainsi à exploiter en priorité. Ainsi, le bois peut être utilisé ailleurs, là où aucune meilleure source d’énergie n’est disponible.
Nous nous ferons un plaisir de vous donner un aperçu de ces thématiques et de vous présenter nos projets passionnants au cours de l’année.