Après des études d’ingénieur en mécanique spécialisé dans le froid industriel et la climatisation aux Arts et Métiers de Paris, le parcours professionnel de Pierre Richard le conduira en Afrique, puis à Nice, Lyon, Annecy, et enfin à Genève.
Quand êtes-vous entré chez Amstein+Walthert ?
C’était en 2002, au moment où Amstein+Walthert cherchait à développer son département CVC. J’ai d’abord assuré les fonctions de chef de projet, puis de chef d’équipe, pour devenir chef de projet CVC, membre de la Direction, et aujourd’hui partenaire...
Qu’est-ce qui a motivé cet engagement en tant que partenaire ?
C’est au bout du compte très logique : je suis fortement impliqué depuis douze ans dans ce bureau dont le caractère indépendant et le détachement de tout lobby est en adéquation avec mon éthique. Il est naturel dans ces conditions de vouloir s’impliquer au mieux dans le but de faire progresser toute la holding.
Et en 12 ans, vos effectifs sont passés de 23 à 80 personnes. Comment expliquez-vous cette progression ?
Nous avons su nous positionner sur de nouveaux marchés, notamment celui des énergies renouvelables, et développer des études de concepts énergétiques originaux pour le canton qui ont été pris comme modèle. Nous avons finalement conservé une longueur d’avance au niveau des outils et des idées.
Quels sont les nouveaux enjeux de votre marché ?
Nous sommes un bureau d’études, nous ne vendons pas un produit mais de la matière grise. L’évolution des outils commande l’adaptation constante de nos méthodes de travail. Avec le développement des capacités de calcul notamment, chefs de projet, ingénieurs et projeteurs doivent maintenant acquérir des compétences communes pour optimiser la qualité et la vitesse d’exécution des projets.
C’est cette capacité à innover qui fait votre force ?
Continuer l’innovation, développer constamment des idées, garder cette fraîcheur : c’est ce que j’appellerais l’audace raisonnée d’Amstein+Walthert.